Certes le DMP existe et fonctionne déjà. Au moins sur le plan technique. Même s'il n'est pas encore entré dans les habitudes des patients et des professionnels de santé.
Rappelons que l'ASIP Santé (Agence des systèmes partagés en santé) a perdu ses attributions sur le DMP (dossier médical personnel), devenu pour l'occasion DMP (dossier médical partagé).
La conception, la mise en œuvre et à l'administration du DMP ont été transférés à la CNAMTS (Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés) par l'article 96 de la loi de santé du 26 janvier 2016.
Un décret matérialise ce changement. Il s'agit du décret n° 2016-1545 du 16 novembre 2016 autorisant la création d'un traitement de données à caractère personnel dénommé « dossier médical partagé ». Il a pour objet d'autoriser la création par la CNAMTS d'un traitement de données à caractère personnel dénommé « dossier médical partagé ».
Le DMP est porteur d'espoir (son objet favoriser la prévention, la coordination, la qualité et la continuité des soins) et de craintes (protection des données, outil bureaucratique de management des soins y compris sur le plan tarifaire, etc.).
Rappelons que l'objet du DMP est de favoriser la prévention, la coordination, la qualité et la continuité des soins.
Sa généralisation arrive à grand pas.